Auteur/autrice : Isabelle Bauthian

  • La technique Pomodoro, qu’esT-ce que c’est ?

    Tous les mois, ma petite communauté et moi nous réunissons sur Discord pour travailler ensemble. Le but : rédiger nos manuscrits à l’aide de la technique Pomodoro.

    Mais qu’est-ce donc que cette bête-là ? Une nouvelle méthode d’écriture ?

    Que nenni ! La technique Pomodoro a été inventée dans les années 80 par le futur entrepreneur Francesco Cirillo, alors qu’il était étudiant en informatique.

    Le principe est simple : gagner en efficacité en découpant son temps de travail en quatre plages courtes de 20 minutes, entrecoupées de pauses de 5 minutes, avant de s’accorder une pause plus longue d’un quart d’heure, puis de recommencer. En ces temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, les téléphones possédaient encore des cadrans et il était compliqué d’y installer des applications dédiées ; notre homme se rabattit donc sur son minuteur de cuisine, en forme de tomate, pomodoro en italien.

    La technique Pomodoro, pourquoi ça fonctionne ?

    Pour rappel, le principe c’est :

    • 20 minutes de travail ;
    • 5 minutes de pause ;
    • 20 minutes de travail ;
    • 5 minutes de pause ;
    • 20 minutes de travail ;
    • 5 minutes de pause ;
    • 20 minutes de travail ;
    • 15 minutes de pause ;
    • et on recommence.

    L’idée derrière ce découpage est la suivante : 20 minutes sont une durée suffisamment courte pour se motiver et rester concentré, mais assez longue pour avancer. Ses effets sont particulièrement remarquables sur les procrastinateurs (qui ont du mal à débuter une tâche) et les personnes atteintes de troubles de l’attention (qui peuvent passer 2h, sans même s’en rendre compte, sur une activité de 20 minutes.)

    Attention cependant : la technique ne fonctionne que si l’on se montre rigoureux ! Le téléphone sonne pendant une plage de travail ? Cet appel attendra ! Vous êtes tenté d’e répondre aux mails de clients durant la pause ? Non, c’est une P.A.U.S.E. ! Allez faire pipi, prenez une tasse de thé, faites des étirements, mais lâchez ce clavier ! Et, si vous devez réaliser des petits travaux de moins de 20 minutes, regroupez-les sur une plage de travail (c’est le moment de rappeler le collègue qui vous a dérangé et de répondre au client sus-cité) !

    Peut-on adapter la méthode ?

    Comme je le disais, la rigueur est de mise. Cependant, il est possible de bidouiller : certains préfèrent aménager des plages de travail de 25 ou 30 minutes, s’accorder des pauses de 10 minutes… d’autres, et j’en fais partie, ne cessent pas systématiquement leur tâche quand le minuteur sonne. Dans les métiers créatifs, il faut parfois être capable de profiter du « flux » d’inspiration lorsqu’il s’installe ! Les procrastinateurs parmi nous savent aussi, je l’ai évoqué, que le plus dur n’est généralement pas d’effectuer la tâche mais de s’y mettre ; il peut donc être judicieux de la poursuivre une fois que l’on est lancé.

    Cependant, je ne saurai trop vous conseiller, au début, de respecter la technique exacte, le temps de vous y habituer, de la maîtriser, et d’en tirer des conclusions pertinentes quant à son adéquation à votre situation.

    Et ça fonctionne toujours ?

    Non. Il n’existe aucune méthode de travail miracle, adaptée à tous les cerveaux et toutes les conditions. Même si la technique Pomodoro s’avère remarquablement polyvalente, elle n’est pas une formule magique, et j’ai pu constater ses limites, notamment :

    • Pour des tâches qui nécessitent de « papillonner ». J’ai évoqué le fameux « flux » mais, plus globalement, les activités de création et de recherche s’accommodent parfois mal d’horaires de travail stricts. Qu’il s’agisse de rêvasser, de s’inspirer ou de brainstormer, il est parfois nécessaire d’accepter le joli chaos de l’existence ;
    • Si vous avez tendance à ne pas savoir vous arrêter. La technique Pomodoro a été développée pour gagner en efficacité. Et ça fonctionne ! Lorsque je l’utilise, je termine en quelques heures des taches qui auraient pu me prendre une journée entière ! C’est satisfaisant mais… fatigant. Or, si vous décidez de combler ce temps libre avec le travail du lendemain, puis celui du surlendemain, puis celui de la semaine prochaine… vous allez finir sur les rotules ! Les to do list étant infinies, je conseille de réserver cette méthode à certaines taches ou, si vous avez la chance de choisir vos horaires, de profiter du temps gagné pour aller faire une promenade, regarder des séries ou confectionner de bons gâteaux !

    Alors, prêts à nous rejoindre sur Discord ?

  • Céleste Armanville

    Univers : Les Rhéteurs

    Nom complet : Céleste Neige Armanville
    Race : Humaine
    Classe : Roture
    État de naissance : Capitale
    État de résidence : Capitale
    Apparence : grande, mince, androgyne, peau pâle, cheveux noirs et raides, yeux noirs, nez en bec d’aigle
    Emploi : musicienne
    Apparaît dans : Anasterry, Grish-Mère, Montès

    Fille du chef de la Guilde des Épiciers et sœur jumelle de Thélban Acremont, Céleste est dotée d’une intelligence exceptionnelle qu’elle emploie tant à la composition et l’interprétation musicales qu’à la défense des opprimés. Multiinstrumentiste surdouée, célèbre dans toute Civilisation, elle se sert de son influence pour améliorer la condition des mi-hommes et ne recule devant ni l’intrigue, ni le meurtre.
    D’apparence froide et détachée, de mœurs libérées, élitiste, nouant avec son frère une relation fusionnelle, elle fascine et effraie tant par ses facultés que sa beauté atypique.

    « Le lien qui l’unissait à Thélban dépassait les réalités triviales d’une biologie vulgaire. »

  • Oditta d’Anoss

    Univers : Les Rhéteurs

    Nom complet : Oditta Ellemia d’Anoss
    Race : Humaine
    Classe : Noblesse
    État de naissance : Montès
    État de résidence : Montès
    Apparence : Peau brune, yeux bleus, cheveux bruns et crépus, jolie, douce et distinguée.
    Emploi : éleveuse de chevaux puis

    Spoiler

    Apparaît dans : Anasterry, Montès (protagoniste)

    Héritière d’une famille de vieille noblesse de Montès ayant fait fortune dans l’élevage de chevaux, Oditta est une jeune femme d’apparence frivole et de caractère parfois mesquin, mais dotée d’une belle volonté. D’abord pur produit de son environnement, elle révèle un grand courage dans l’adversité. Sa fidélité à sa patrie et à Renaldo de Montès, son promis, sont aussi remarquables que la détestation qu’elle nourrit depuis l’enfance à l’égard du meilleur ami de Renaldo : Thélban Acremont, l’insolent chef de la Guilde des Épiciers.

    « Oditta n’était pas une guerrière. Elle n’était pas, non plus, une aventurière retorse qui compensait sa faiblesse physique par une érudition, un esprit d’analyse et un opportunisme qui triomphaient de la plupart des obstacles. Oditta était une dame de Montès. »

  • Sylve Cabron

    Univers : Les Rhéteurs

    Race : Humain
    Classe : Roture
    État de naissance : Landor
    État de résidence : Landor puis

    Spoiler

    Apparence : Petite taille, trapu, cheveux brun foncé bouclés, peau claire burinée, toujours très propre sur lui, vêtements austères.
    Emploi : Factotum
    Apparaît dans : Grish-Mère (protagoniste)

    Fils de paysans aisés ayant subi un revers de fortune, il est vendu à huit ans à l’École. Malgré ce début tardif, ses facilités au combat et sa ténacité lui permettent de survivre à la formation et de devenir factotum, au prix d’un refoulement permanent de ses désirs, de ses sentiments et de ses facultés d’analyse. Expert du maniement de la hache et de la stratégie, grand érudit, Sylve est cependant incapable de s’adapter à un environnement dont il n’a pas appris les codes. Après avoir été manipulé par un escroc, il trahit involontairement son employeur et se lance à la poursuite du malfaiteur pour retrouver, prétend-il, son honneur. Mais Sylve possède un autre trait remarquable : son aptitude à se tromper lui-même.

    « —  On ne le répétera jamais assez, mon guerrier, et c’est valable dans la plupart des métiers : la naïveté est une faute professionnelle. »

  • Renaldo de Montès

    Univers : Les Rhéteurs

    Nom complet : Renaldo Jago Badiare de Montès

     

    Race : Humain
    Classe : Noblesse
    État de naissance : Montès
    État de résidence : Montès
    Apparence : Grand, d’une beauté classique mais un regard sensible, musculature de militaire, peau brune, cheveux châtains, yeux bleus.
    Emploi : Général en chef des armées de Montès puis

    Spoiler

    Apparaît dans : Anasterry (protagoniste), Montès

    Fils cadet du baron Jago de Montès et de son épouse Diema de Sanzano, Renaldo est un beau jeune homme, privilégié et naïf, modelé par les principes d’honneur et de rigueur martiale de sa baronnie. Bon vivant, positif, enthousiaste, franc et courageux, c’est un ami fidèle. Manquant parfois de personnalité, il a du mal à se détacher des valeurs qu’on lui a inculquées et peut se montrer buté et querelleur. Son amitié avec Thélban Acremont lui permet cependant de révéler un esprit ouvert.

    « — […] essaye de présenter les choses avec diplomatie.
    Renaldo était bien incapable de présenter les choses autrement que comme elles étaient. »

     

  • Versipelle tome 2 : Été (Bauthian, Ott, Akileos) – Portrait chinois

    Aujourd’hui sort aux éditions Akileos le second tome de mon dyptique de fantasy horrifique (ou, plus exactement, mon dyptique fantastique qui se passe au moyen-âge, mais ça sonne moins bien) Versipelle, avec Anne-Catherine Ott au dessin.

    Plutôt que de vous faire un résumé trouvable partout sur le Net, je vais inaugurer une nouvelle tradition avec une idée dénichée en ligne il y a si longtemps que je ne me souviens plus où : le portrait chinois de bouquin ! En espérant qu’il vous intrigue.

    Alors, si le tome 2 de Versipelle était…

    1. … un plat, il serait un steak tartare
    2. … un sort, il serait un exorcisme
    3. … un musicien X, accompagné par musicien Y, il serait Wojciech Kilar & Cho Young-Wuk
    4. … un motif, il serait
    5. … un mash-up de deux séries/films, il serait Les Vikings (avec Kirk Douglas)/Histoires de fantômes chinois
    6. … un moyen de communication, il serait la transmission orale
    7. … une saison, il serait, ben, l’été, du coup
    8. … une situation météorologique, il serait « quelques éclaircies »
    9. … un vêtement, il serait une peau de bête
    10. … un animal, il serait une coccinelle… Non, je déconne, un loup

    11. … un bruit, il serait des voix dans la tête
    12. … un outil, il serait une main
    13. … une citation, il serait “La justice, cette forme endimanchée de la vengeance.” – Stephen Hecquet
    14. … une maladie, il serait la schizophrénie
    15. … un péché capital, il serait l’envie
    16. … une vertu cardinale, il serait la justice
    17. … un bâtiment, il serait la Tour de Pise
    18. … une langue, il serait le vieux norois
    19. … une constellation, il serait la Boussole
    20. … un superpouvoir, il serait la métamorphose

    21. … un parfum, il serait celui des poils mouillés
    22. … un véhicule, il serait vingt phalanges, autant de métatarses, un tarse et un calcanéum en bon état
    23. … une arme, il serait des crocs
    24. … une boisson, il serait la bière
    25. … une danse, il serait une polska
    26. … un des cinq éléments fondamentaux, il serait la terre
    27. … une plante, il serait une jeune pousse
    28. … un type de coiffure, il serait des cheveux au vent
    29. … un sport, il serait la chasse au trésor
    30. … une ville, il serait Hedeby

  • Versipelle (Bauthian/Ott – Akileos) – La couleur

    Je suis en ce moment en train de (désespérément) essayer de terminer mon second roman dans l’univers des Rhéteurs avant la (rapide) deadline fournie par mon éditeur, ce qui explique la (nouvelle) absence d’articles sur ce site. Je reviendrai en novembre mais, avant cela, tenais à vous faire partager l’avancée du tome 2 de Versipelle.

    colo_Versipelle_page08B
    colo_Versipelle_page17B
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    Avec toujours la merveilleuse Anne-Catherine Ott (avec qui je devrais bientôt vous présenter d’autres beaux projets) aux dessins et couleurs, et les formidables (et patients) Akileos à l’édition !

    Un truc à dire ? C’est sur Facebook que ça se passe.